Avant d'arriver à Rockport, on a longé les Milles-îles. C'est vraiment de toute beauté. La croisière promet d'être géniale. On arrive à 9h55 au guichet (22cad), on n'a plus qu'à monter dans le bateau et on part tout de suite pour 1h de croisière. La compagnie propose aussi des croisières de 2h30 ou des croisières de 5h. Sinon, il y a aussi la possibilité de partir de Gananoque (environ 20km au Sud de Rockport) ou même de Kingston (mais je ne suis pas sûre qu'il y ait grand chose à voir là-bas).
Un seul mot : super! Tom est fan des Milles-îles. J'ai vraiment bien fait de conserver la voiture jusqu'à Toronto plutôt que de la lâcher à Ottawa et de faire le reste en bus. Rockport est vraiment au cœur des Milles-ïles. Le bateau zigzague entre les îles.On aperçoit l'île Zavikon, avec le plus petit pont international (d'un côté on est au Canada, de l'autre aux États-Unis), puis l'île du château Boldt. L'île est visitable, mais avec un passeport car c'est en territoire américain, et il faut prendre une croisière plus longue. Ce château est vraiment marrant. Il ressemble aux bâtiments construits par Gaudi. Il a été construit à la demande d'un millionnaire pour son épouse. Juste à côté, sur la plus petite île, il a fait construire une maison pour... sa belle-mère! Puis, on passe devant les îles des millionnaires. Franchement : ça fait envie! Pffff l'heure est déjà passée, la croisière est terminée.
Ile Zavikon |
Château Boldt |
Château Boldt |
Il est 11h, nous partons en quête d'une station service... on est à la limite de la réserve et rien à l'horizon. Franchement ça craint. On est obligés de reprendre l'autoroute, sachant qu'on n'a pas vu pléthore de stations sur la 401 jusqu'à maintenant. Ouf, on voit un panneau Gananoque. On sort et on tombera sur une station juste à l'entrée de la ville dans une zone commerciale. Il était temps! Nous reprenons la route pour Toronto que l'on atteint à 15h.
Avis nous a loué la voiture le réservoir plein. Il faut donc la rendre avec le plein. Arrivé dans la banlieue de Toronto, l'autoroute 401 est impressionnante. On a compté 8 voies de chaque côté (peut-être plus d'ailleurs). Faut pas se tromper, ça met la pression! Surtout que bien que le trafic se charge, les véhicules roulent tout aussi vite. Finalement, on sortira en plein centre-ville et on tombera sur une station-service. Je passe le grand moment de solitude à la station (20min pour prendre de l'essence, les pompistes ont dû nous prendre pour de gros abrutis), et on va rendre la voiture dans un parking d'un grand building du quartier financier de Toronto, à proximité de la gare. A noter que les rues sont toutes en travaux dans le secteur. Là, la remise du véhicule se fait d'une façon pour le moins... étrange et peu aimable. En tout cas, ce n'est pas ce que nous avait dit Authentik Canada. Une bonne femme mal-aimable nous aboie dessus dans un anglais franchement incompréhensible. Elle me donne un ticket avec les frais d'abandon (46cad), et on a 30secondes pour sortir nos bagages. Je comprends qu'il faut qu'on laisse la bagnole en plan au milieu du parking. Elle commence à taper du pied car apparemment, on est trop lents pour dégager le plancher. Tom commence à s'énerver car elle continue à nous parler et on ne capte rien. Bon, passons sur cette mauvaise première impression.
On se rhabille dans le hall, on range nos valises correctement, puis on sort du building pour trouver notre hôtel. Il s'agit de Eaton Chelsea, situé au 33 Gerrard Street. http://chelsea.eatonhotels.com/
20min de marche plus tard, on aperçoit l'hôtel qui est un grand building. La réception : l'usine. Nous faisons la queue pour l'enregistrement. Une hôtesse d'accueil vient nous parler. On ne comprend rien. Elle parle trop vite. Je ne l'écoute déjà plus, mais c'est à nous de nous enregistrer. Tant mieux. Pareil : le réceptionniste ne parle pas un mot de français. Soit. Mais il parle vite, très vite, trop vite, avec un accent que je ne comprends pas. Malgré mes nombreuses demandes pour qu'il ralentisse le débit, "I don't understand" "Can you repeat please?", il n'en tient pas compte. Je finis par abandonner et le laisse faire son monologue. Franchement, ça me fatigue. Deuxième mauvaise impression. ENFIN, on obtient les clés (enfin la carte) pour entrer dans notre chambre. On est au 18ème étage, ça c'est cool. La chambre est de taille correcte, mais ça pue la cigarette alors que l'hôtel est non-fumeur. Impossible d'ouvrir la porte-fenêtre qui donne sur le balcon pour aérer. On lâche l'affaire. Le lit a l'air confortable. On entre dans la salle de bain : minuscule, robinetterie datant des années 1980. Des traces d'humidité sur les murs et des traces dégueulasses sur le sol faisant penser que la salle de bain est crade. Ce n'est pourtant pas le cas, le ménage a été parfaitement fait. Déception. Certes, j'avais eu cet hôtel grâce à une grosse promo sur Expedia, mais c'est quand même censé être un 4 étoiles! Ils ont de gros travaux de rafraichissement à prévoir.
Bon pas grave, de toutes façons c'est pas un taudis non plus et on n'y est que pour trois nuits. On part à la découverte de Toronto et là : à nouveau le déluge. On court s'abriter dans le Eaton center. Le paradis du shopping. On y reste bien 2h. Toutes les marques faisant rêver les Européens sont là : Hollister, Abercombie, American Eagle... Fossil qu'on adore. On trouve aussi un Roots, magasin qu'on a découvert à Montréal. Plus plein d'autres. Il est l'heure de manger, surtout qu'on n'a pas mangé grand chose depuis le matin. Direction : le food court bien sûr! Énorme! On avale nos burgers rapidement, puis on sort. Cette fois-ci, il ne pleut plus. On tombe sur Dundas Square, l'équivalent du Times Square new-yorkais mais en miniature. Un concert a lieu sur la place centrale qu'on écoute pendant un petit moment. Puis fatigués, on rentre à l'hôtel.
Vue de notre chambre d'hôtel |
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